ZEMMORA DE A À Z

Accueil > Poésies > Zemmora de A à Z


A
! Mon beau village, à flanc des verts coteaux,
B ercé par le concert mélodieux des oiseaux :
C hardonnerets, mésanges, hirondelles, roitelets,
D ébridés et railleurs, diserts et guillerets,
E xubérants d'entrain, de volubilité,
F iers de parader… Dans les matins d'été,
G iroflées, pâquerettes, tulipes, marguerites,
H issaient leurs fières corolles. De belles clématites
I nclinaient leurs guirlandes aux fleurs multicolores,
J aillies magiquement aux troublantes aurores…
K oubba au dôme blanc et tout de blanc chaulée...
L ézards se rôtissant sur la pierre granulée…
M a maison aux murs clairs, coiffée de tuiles miel,
N i grande ni cossue, réduite à l'essentiel,
O ù se sont écoulées dix-neuf ans de ma vie...
P résence d'une nature, luxuriante à l'envie,
Q ui tant me fascinait. Spectacle incomparable
R avissant mon regard : une vue imprenable
S ur la montagne proche et sa douceur exquise…
T andis que face à moi, la mosquée et l'église,
U nies en communion dans le culte divin,
V oisinaient… Le viaduc : train à fleur de ravin,
W agons bringuebalant de roulis en tangages…
X avier, Isaac, Kader, parlant mêmes langages...
Y ouyous exubérants, rassemblements festifs...
Z emmora me remplit d'émois rétrospectifs.

246 - M.B - 22.04.2001
RECHERCHER :

ACCUEIL | ARCHIVES | RECITS | SAGAS | PHOTOS | POÉSIE | PRESSE LOCALE | PHOTOTHEQUE  | MESSAGERIE | LIENS | PUBLICATIONS

Pour me contacter